[Nouvelle] Ptaebfphtl et Divedoguebogue

Genres littéraires : Horreur, Fantastique, Philosophique, Poétique, Tragique

Trois propositions aguicheuses pour donner envie de lire « Ptaebfphtl et Divedoguebogue » :

#1 : « Trois âmes, trois choix, et une créature terrifiante : découvrez ce qui se cache dans les ténèbres de la nuit. »

#2 : « Un vœu à faire, une créature à affronter : plongez dans une nuit où le destin est un piège cruel. »

#3 : « Le mal rôde, le jugement tombe : osez pénétrer un monde où chaque décision est une condamnation. »


Résumé :

Explorez une nuit où trois âmes font face à une créature monstrueuse, chaque choix déterminant leur destin entre illusion et damnation.

Ptaebfphtl et Divedoguebogue

ou

Ce qui rôde dans la nuit

Une créature et son ombre, un monstre et sa bête,
Unis dans l’horreur, fusionnés dans la peste.
Nées du mal profond pour de sombres desseins,
Leur chair entremêlée ne connaît point de fin.

L’une nourrit l’autre, en un cycle insensé,
Chacune s’en repaît, vorace et assoiffée.
Furtives aliénées, rôdeuses sans pardon,
Elles errent dans la nuit, annonçant l’abandon.

Obscurité et brume sont leurs froids royaumes,
Là où les corps s’effondrent et le néant embaume.
Sans maître ni esclave, en parfaite harmonie,
Elles frappent sans faillir, glaciales et infinies.

Elles jugent et condamnent d’un regard acéré,
Jaugeant les damnés que le vice a brisés.
Dans la douleur, ils sombrent, le cœur oppressé,
Captifs des illusions qu’elles savent distiller.

Perfides tentatrices, elles révèlent les failles,
Les crimes inavoués que l’ombre tenaille.
Sentinelles funèbres, à l’affût, elles observent,
Et dans leur silence, la mort les préserve.

Cette nuit-là, le premier témoin fut un garçon,

Jeune et famélique, en quête d’absolution.

Face à l’abomination, il tenait son regard,

Défiant sans trembler cet être sans égard.

La créature, joueuse, en fit une invitation,

Lui ordonnant un vœu, une redoutable option.

« Dis-moi ce que tu veux, mais sois certain de toi,

Car ton choix scellera ton avenir et ta voie. »

Le jeune homme hésita, flairant un sombre piège,

Puis il répondit froid, sans peur ni privilège :

« Si je dois demander, alors rends-moi mon âme,

Car je n’ai d’autre bien, ni richesse, ni flamme.


La bête s’approcha, d’un pas lourd et feutré,
Et fit naître un bassin, d’un geste calculé.
L’eau sombre et immobile, miroir de vérité,
Offrait au jeune homme un regard insensé.

« Penche-toi, regarde, ose braver ce puits,
Car ton âme s’y cache, dans l’ombre de la nuit. »
L’adolescent hésite, mais poussé par l’effroi,
Il plonge son regard dans cet abîme froid.

Au début, une image, fragile, indistincte,
Un reflet familier, mais d’une pâleur éteinte.
Puis l’eau se déchaîne, vibre et se met à hurler,
Projette des éclats d’un passé torturé.

Il voit ses erreurs, ses failles, ses ambitions,
Ses espoirs fracassés, ses moindres trahisons.
L’eau se trouble et s’assombrit, devient un cauchemar,
Chaque onde est un cri, un écho de sa part.

La bête ricane alors, sa voix fend les ténèbres :
« Ton âme est un fardeau, un souffle si funèbre.
Qu’as-tu fait pour la sauver, pour en changer la fin ?
Regarde, elle s’efface, au fil de ce chemin. »

D’un coup, l’eau s’élève, devient une prison,
L’enserre, l’étouffe, avec une précision.
Ses cris se noient dans l’onde, son corps se fige, glacé,
Et le bassin redevient calme, immaculé.

Acrimonieuses ombres surgissant de l’enfer,
Moissonnant les âmes, elles dansent et espèrent.
Vers la rupture, elles avancent sans détour,
Dévorant les entrailles des confiants sans retour.

Leurs rictus éclatent en éclairs désarmants,
Révélant des choix sombres, cruels, déchirants.
Leurs cris vocifèrent, échos de la souffrance,
Brisant les vivants dans leur vaine espérance.

Le second témoin de cette nuit funeste,
Était une vieille âme, lasse et céleste.
Une corneille noire, messagère du sort,
L’accompagnait, complice de son effort.

Suppliant la créature, dans son désarroi,
Elle quémanda la paix, sans trouver d’émoi.
Mais l’être informe, énigme du destin,
Lui murmura ces mots d’un ton sibyllin :

« Demande l’impossible, ose et choisis,
Car l’âme s’éclaire aux confins du non-dit.
Ton bonheur, fragile, n’existe qu’en reflet,
Cherche l’éternité, et découvre ses regrets. »

Longtemps, elle hésita, troublée et confuse,
En proie à ses peurs, aux vérités obtuses.
Puis, le cœur tremblant, à demi effacée,
Elle demanda la joie, pure et jamais brisée.

Alors, devant elle, apparut l’ironie,
Un revolver glacé, symbole d’infini.
« La clé de ton bonheur réside dans ce choix, »
Sifflait la créature, moqueuse et sans foi.

Horrifiée, elle voulut fuir cette sentence,
Mais ses os éclatèrent sous une force immense.

Chaque douleur lui rappela, avec gravité,
Que l’éternité n’est qu’une forme de vanité.

Son dernier regard fut pour l’oiseau en vol,
Une âme libre, échappant au contrôle.
Tandis qu’elle sombrait dans l’oubli profond,
La bête l’aspira, gardienne des illusions.

Rejetant ses restes, ses os, ses cheveux,
Elle reprit sa quête, sifflante sous les cieux.
Car dans chaque demande, chaque vœu insensé,
Elle voyait l’âme humaine, fragile et condamnée.

Le dernier témoin, avant l’aube naissante,
Était un homme simple, une lanterne vacillante.
Face à l’entité froide et son ombre cruelle,
Il savait son destin, sombre et irréel.

Quand vint la question, posée d’une voix glacée,
« Demande ce qui n’est, et tu seras fixé. »
Sans hésitation, il osa proclamer,
« Je veux un homme bon, un être à aimer. »

Devant son regard, écarquillé par l’effroi,
Apparut un crayon, frêle, fait de bois.
Avec lui, une feuille, blanche et immaculée,
Le mystère s’épaissit, silencieux, voilé.

Image générées par I.A (limites techniques, contraintes) :

2 réflexions au sujet de « [Nouvelle] Ptaebfphtl et Divedoguebogue »

  • J’ai vraiment bien aimé ! Ça serait extra des illustrations pour certaines de tes nouvelles ! Genre là le « monstre », ça serait top d’avoir un dessin !

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