Yoko de Tokyo
Yoko de Tokyo, fragile et pudique,
Cherchait du répit dans un bloc clinique.
Humble silhouette, un col à sauver,
Sous le scalpel froid, elle s’est allongée.
Un laser pointait, précis et tranchant,
Quand surgit un souffle, discret mais pesant.
Hydrogène, méthane, un cocktail funeste,
Qui transforma l’instant en funérailles célestes.
Une flamme jaillit, embrasant la chair,
Le pet triomphait, maître de l’enfer.
Sous un drap en cendres, la salle s’éteignit,
Un pet pour l’Histoire, et tout fut fini.